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depuis kannur

dimanche 11 janvier 2004, par Benka

kannur, le 11/01/04, 20 h 30

bjr,

un petit mots rapide. je reviens de 3 jiours passe dans le nord du kerala dans un orphelinat catho. cette zone competement enclave accessible par bus sur une seule route, sinon en jeep, est tres pauvre 48 pour 100 de le pop sous le seuil de pauvrete 3 euros par jour.

je part en principe demain pour le FSM a bombay.

jai paume ma lampe frontale a calicut je crois, c pas cool. jai appele lhotel, mais ils nont rien (voulu ?)trouver.
je suis ce soir dans une ecole catho qui soccupe de lorphelinat ou jetais, ils lachent les chiens de garde a 21 h , il faut que jy aille.

salut. benoit.

Le Forum social mondial permettra d’écouter les revendications de l’Asie
(DOSSIER - PAPIER D’ANGLE) Par Loïc VENNIN)

HONG KONG, 9 jan (AFP) - Sud-Coréens contre l’ouverture des frontières, Japonais contre l’engagement de Tokyo en Irak, Népalais contre le trafic de jeunes filles... Pour sa première en Asie, le Forum social mondial sera le creuset de toutes les revendications d’un continent.

Après trois ans au Brésil, le FSM migre en Asie et, des quelque 75.000 militants attendus du 16 au 21 janvier à Bombay, la moitié sera originaire du continent, disent les organisateurs.

Les altermondialistes ont souhaité attirer le mouvement vers l’Asie en raison notamment des inégalités flagrantes qui se poursuivent dans cette région où vit la moitié de la population mondiale. Les Indiens, proximité oblige, formeront le gros des troupes à Bombay, avec quelque 35.000 participants, suivis des pays voisins, en particulier du Pakistan.

Selon le pacifiste pakistanais A.H. Nayyar, 3.000 à 4.000 militants veulent venir à Bombay. Tous ne sont cependant pas certains d’obtenir leur visa. L’Inde et le Pakistan, deux grands rivaux nucléaires, ont failli il y a deux ans se déclarer la guerre. Depuis, la tension a considérablement diminué et l’importante délégation pakistanaise attendue à Bombay est perçue comme un nouveau geste de détente.

La paix sera également au centre des préoccupations de nombreux autres délégués, en particulier des Japonais qui ne décolèrent pas depuis que leur gouvernement a décidé d’envoyer 600 soldats en Irak. C’est la première fois que l’armée japonaise sera déployée sur un théâtre de guerre depuis 1945. Selon les sources, 300 à 700 pacifistes nippons sont attendus à Bombay. Certains feront le voyage dans le navire de l’organisation pacifiste "Peace Boat" ("le bateau de la paix").

Tetsuji Tanaka, responsable d’Attac-Japon, compte également profiter du FSM pour préparer la protestation mondiale qui doit avoir lieu lors du premier anniversaire de l’invasion de l’Irak, le 20 mars.
Le "militarisme américain" sera aussi la cible d’une partie des quelque 300 Sud-Coréens annoncés, qui l’accusent d’être à l’origine de l’escalade de la tension avec la Corée du Nord, explique Jeon So-Hi, responsable de Kopa, confédération d’organisations civiques sud-coréennes.

Mais pour les Sud-Coréens, la principale mission est "de bloquer l’ouverture des frontières qui se fait aux dépens des travailleurs", explique Lee Chang-Kun, un responsable de la puissante confédération syndicale KCTU. Des protestations musclées sont régulièrement organisées à Séoul, en particulier par les agriculteurs, contre un accord de libre-échange avec le Chili, dont les produits agricoles bon marché ruineraient les paysans sud-coréens, craignent-ils.

Les autres délégations, beaucoup plus réduites, privilégieront la lutte pour les droits de l’Homme, rappelant que nombre de pays asiatiques sont encore à la traîne dans ce domaine. Ainsi les Népalais devraient envoyer deux figures du féminisme local, Laxmi Pokharel et Nirmala Baral, pour attirer l’attention sur
les quelque 80.000 jeunes Népalaises qui, chaque année, sont envoyées dans les bordels indiens, particulièrement à Bombay, ou "enrôlées de force dans la Nouvelle armée du Peuple de la guérilla maoïste népalaise", selon un porte-parole d’une ONG.

Pour ces petites ONG, ce sera l’occasion de créer un "réseau mondial", explique Somchai Homlaor, secrétaire général de Forum-Asia, ONG régionale basée en Thaïlande.

Quant aux très nombreux militants indiens, ils profiteront du FSM pour "apprendre à nager" dans le mouvement de l’altermondialisation, dont ils n’ont encore qu’une vague idée, explique l’écologiste Vandana Shiva. "Seule une petite minorité des militants indiens travaillent sur la mondialisation", explique-t-elle.

bur-lv/ras/bds eaf
AFP 10h39 - 09 JAN 04